L es vagues s’écrasent doucement contre le littoral sablonneux de l’île Thomas, pendant que John et Karen Nyren se laissent transporter tranquillement vers la rive dans leurs kayaks. Cette région qui leur était autrefois étrangère est devenue leur lieu de résidence.
En 2013, le couple pagayait pour la première fois en direction de Murray Harbour, une étape dans leurs vacances de trois jours à l’Île-du-Prince-Édouard.
« Après avoir pris des photos à un rythme effréné pendant trois jours, j’ai commencé à m’imprégner de la beauté naturelle de l’endroit », explique M. Nyren.
De retour au Texas, après s’être reposé de leur voyage-éclair, il a proposé à Karen, son épouse, de s’installer de façon permanente à Murray Harbour et d’acheter un chalet sur la rive du port. Après avoir effectué des recherches intensives, Karen a accepté.
« Nous nous sommes immédiatement sentis chez nous à Murray Harbour, se rappelle M. Nyren. Peu après nous être installés dans notre chalet, en 2013, nous avons commencé à explorer l’aire naturelle située à proximité, le long du littoral. »

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L’île Thomas, une des cinq îles de Murray Harbour, abrite des oiseaux nicheurs coloniaux et permet de maintenir la population reproductrice de grands hérons de l’Île-du-Prince-Édouard.
La propriété abrite une forêt d’épinettes blanches, des érables rouges, des bouleaux jaunes, des sapins baumiers et des épinettes noires. Le grand héron niche uniquement dans les endroits où on retrouve des épinettes matures inexploitées, ce qui fait de l’île un lieu de nidification idéal.
« Karen et moi avons l’impression de rajeunir chaque fois que nous prenons le temps de profiter de la beauté de la nature et des étendues sauvages, en particulier à Murray Harbour », raconte M. Nyren.
Lorsqu’ils se laissent imprégner des sons et des paysages de la région, le couple se retrouve souvent en bonne compagnie.
Le phoque commun fréquente l’aire environnante de l’île Thomas, se reposant sur le sable et suivant avec curiosité les kayakistes qui pagaient le long du port.
« Nous aimons explorer le rivage de l’île Thomas, explique M. Nyren. Il est situé à 12 minutes de rame seulement, de l’autre côté du canal à partir du point d’entrée le plus près sur la terre ferme. »
« Karen et moi avons l’impression de rajeunir chaque fois que nous prenons le temps de profiter de la beauté de la nature et des étendues sauvages, en particulier à Murray Harbour »
« Murray Harbour est un endroit idéal pour explorer la nature, explique M. Nyren. Il y a des possibilités illimitées pour faire des excursions sur l’eau. On y retrouve de nombreuses rivières, des plages et un littoral pittoresque. Chaque excursion est unique. »

Conservation pour le futur
Chaque fois que M. Nyren se lance sur les flots dans son kayak, il prend le temps de se laisser imprégner par la beauté et la sérénité de Murray Harbour et de ses îles. Cela lui rappelle l’importance de protéger les aires comme celle-ci pour que puissent en profiter tous les Canadiens, actuels et futurs.
« Comme de nombreuses autres personnes, nous réalisons que nous devons promouvoir une saine biodiversité pour notre planète, dit M. Nyren. Nous sommes reconnaissants envers Conservation de la nature Canada (CNC) pour les efforts que cet organisme déploie pour protéger cette magnifique aire naturelle. »
Étant presque aussi bien installés dans leur nouvelle maison que les phoques communs de l’endroit, il va sans dire que John et Karen apprécient la vue.
« Murray Harbour est un endroit idéal pour explorer la nature, explique M. Nyren. Il y a des possibilités illimitées pour faire des excursions sur l’eau. On y retrouve de nombreuses rivières, des plages et un littoral pittoresque. Chaque excursion est unique. »
Photos (de haut en bas) : Sean Landsman; Sean Landsman; Sean Landsman; iStock; NCC.