ARCTIQUE

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Écozones du Canada : Bas-Arctique, Haut-Arctique, Cordillère arctique
Superficie totale : 2 612 695 km2
Couvert naturel : 2 609 485 km2
Couvert naturel : 100 %
Aire protégée : 330 490 km2
Aire protégée : 13 %
Projets de CNC : 1
Espèces d’oiseaux : 166
Espèces d’arbres : 13
Espèces de mammifères : 66
Espèces d’amphibiens : 3
Nombre d’habitants (approx.) : 52 270

Description

L’Arctique s’étend de la limite des arbres jusqu’au pôle Nord, en passant par les îles de l’océan Arctique. Il s’agit d’un vaste écosystème diversifié, mais mal connu de la plupart des Canadiens. On y retrouve des plaines, des côtes rocailleuses, des glaciers et des hautes montagnes. La région abrite une grande diversité et une profusion de grands mammifères, y compris des ours polaires, des bœufs musqués et des caribous. L’Arctique présente également une riche diversité de mammifères marins, y compris des baleines et des phoques, et des millions d’oiseaux de mer, d’oiseaux de rivages et de sauvagines.

Arctique

Valeurs de conservation

L’Arctique canadien présente certaines des plus grandes étendues sauvages subsistantes dans le monde, et se caractérise par de vastes zones inexploitées et sans route. Cette région abrite également les plus vastes aires protégées du Canada, y compris le Refuge d’oiseaux du golfe Reine-Maud, le Parc national Quttinirpaaq et le Refuge de gibier de Thelon. À eux seuls, ces trois parcs s’étendent sur une superficie combinée de 150 000 km2, soit une aire plus vaste que le Népal.

L’Arctique sert également d’habitat à certains des derniers groupes intacts de grands mammifères du monde, y compris de grands troupeaux de bœufs musqués et de caribous, et environ 75 % de la population mondiale de narvals. Près de 60 % de la population mondiale d’ours polaires se trouve également au Canada.

Bien que l’Arctique soit bien connu pour ses grands mammifères marins et terrestres, il représente également une aire indispensable pour les oiseaux. Cette région sert de lieu de nidification pour des millions d’oiseaux, y compris plusieurs des oiseaux de rivage et outardes du continent.

Défis et menaces

L’Arctique est menacé par les changements climatiques qui altèrent les écosystèmes marins et terrestres, ouvrant ainsi l’accès au développement industriel. Les effets des changements climatiques se font ressentir plus rapidement dans l’Arctique que dans toute autre région du Canada.

Au cours des 50 dernières années, la quantité de glace de mer dans l’océan Arctique a diminué de près de 7 % par décennie. La perte de la glace de mer en été a un effet sur l’écosystème marin, y compris en haussant la température de l’eau et en réduisant le nombre d’endroits où les phoques et les morses peuvent se reposer.

La hausse des températures ambiantes transforme également l’écologie de la toundra arctique. La saison de croissance plus longue entraîne une prolifération des arbustes dans certaines régions, réduisant ainsi les sources alimentaires des caribous de la toundra. La plupart des troupeaux de caribous des zones septentrionales ont connu un déclin marqué. Au début des années 1990, le troupeau de la rivière George au Québec et au Labrador comptait approximativement 800 000 têtes, mais il ne compte plus aujourd’hui que quelques milliers d’animaux.

CNC en action

CNC a entrepris deux projets dans l’Arctique. Tout deux ont permis l’acquisition de droits d’exploration empêchaient ces zones de devenir des aires protégées.

Le plus récent projet remonte à 2016 à Tallurutiup Imanga (détroit de Lancaster). CNC est parvenu à ce que des droits d’exploitation pétrolière et gazière soit cédés, ce qui représentait la dernière étape importante avant que cette région puisse devenir une aire de protection marine.

 

Le saviez-vous?

  • L’Arctique représente 68 % du littoral canadien et
    40 % de la surface de notre pays.
  • Il s’agit de l’un des écosystèmes les moins perturbés du monde, et on y retrouve une faune spectaculaire ainsi que des poissons et des mammifères marins.
  • En hiver, des zones d’eaux libres sont préservées par les courants et les remontées. Ces zones caractéristiques de l’habitat arctique sont appelées polynies et sont indispensables aux mammifères marins et aux oiseaux de mer.

Photos (de haut en bas) : Michelle Valberg.